PAYS: BURUNPI Flan général de SournSion d~thfor~a~oc et * n~ofl~ flatIOfl*fl1. $UT hi Prevention des c$asfroy1~ Cowposaute 1: g~gtmeutpohtig~e et aspesjtsji~stitDtipflnei~ be Ciouvcrnement dii Burundi est determine a impliquer Ia population a travers tine sensihilisation qui %iSe a liii IWTe prendre davantage conscience de Pexistence de solution pour Ia prevention des catastrophes. La volonté politique se manifeste d’abord par la cthat!on d’une direction tie La protection ejyjie ext 1998 au scm du Mini stère de la SCcurite Fublique: cette dernière a pour mission principale La pr&vention des catastrophes de toute nature. Cependant 1; manque de moycn~ tie permet pas d~accoutpRr sa mission. Ensuite par Ia ratification des différentes conventions qul intenhlennent dans Ia gostion des catastrophes. Citons ic~ Ia convention RAMSAR poiw Ia protection des Zones Humides, Ia convention de Vienne pour ~a protection de ia Couche d’Ozone et ic protocole de Montrãal relatif a Ia rtductkm des substances qui appauvrissent is couche dtozone. Le Burundi a également raÜfiC Ia convention sur ia Désertification. Sans trop itiventorier toutes los COnVrflht LOT!S raufices, Ic Gouvernernent organise quciquefois a travers le MinI2tère dc ~arnóna~einent dii territoire et de l’envii-onnement des ateliers pout Its Jnurnalisies. Ces ateliers out pour objectifs d’imprégner Its Joumalistes cm contenu de ces différentes conventions afin qu’ils diiibsent Its messages issus de ces assists an large public. Enfin, on observe tin certain engagement politique et aspects institutionnels dans la prtvention des catastrophes au Bunrndi . Cependant. le pays est en gtierre depuis 1993, raison pour )aquelle In grande prthoccupation est Ic retour de hi paix Let Burundi se heurte au.ssi au problème dt xnoyens matCriels et financiers pour rendre opérationnefles Its stratógic~ dc pr~vcntion de c4aslxophes. II. Non 1,2. Non 1.3. Oui 11 existe au Burundi. un programme d’action national de h-rite contre Ia degradation dcs terms (par exempk PAN). Ccitt derulére a pour ~hjcctif global de contribuer au processus de d&veloppernen.t durable dii pays a ftavers des mesures visant It 1D2i~tiCU a I’arné!ioration tie la productivité dii capitai sol clans It cadre gthnérali cM hate contre Ia pauvretô. Cette hutte constitue its actions inv~grées dams nn.e approche globale de gestion des causes cM Ia degradation des terres an Burundi. Panni ces cattse~, n’zentioimons t’Crosion, le ravinernent et It glissement de terrain. Ces derniens se classeni parmi ks catastrophes qul menacent Ic pays. Dams its principaux ohjectifs dii PAN, nous retrouvons. La promotion et la misc en ccuvre des techniques d’aménagement des Bassins versants. L’utillsation rationneiie des terres -~ L’atténuation des effets tie Ia sêchercsse Tout cela entre darts its strat~gios tie reduire Its risques de catastrophes. Néanmoins, tous Its objectils du P&N me sont pas encore atteints stub Its organes d’expression sont en p]ace et sont opdrationnels (Ia radio * Cr1 tie I’environnernent>> et It journal). C’est it Ministère tie I’AmOoagement dii territoire ef de l’envjronnernent qul coordonne toutes ces activit&s. l.4 Non 1.5. Non 1.6. Non 1.7. Non Des interventions au. coiip par coup ont ét.ê menCe sans qu91 y alt tie plan durgence pré-CtabIi a de structure mandatëe pour s’oceuper des catastrophes. Composante2: jdeutjflcatiou des ristues [‘identification des risques n’est pas avancée au Burundi. Ntarunoins, on observe dans certains secteurs ties systérnes d’information. B existe par exernple tm institut gécvgraphique du Burundi (JGEBU~ gui est blat outillé darts Ia reception des informations climatiques. La flfl~t&m1ogie saisonnière est thite par tine annonce a La radio, Cependant on affiche des lacunes car ancun dtftail sni’ It debut, 12, ‘JuriSt,, I’intctm.ité et Ia distribution dams le temps et dans l’espace de’~ pr~cipkations. II existe égalerne.nt an Minis’t&c de I’agrieulture un système d’alcrte précoce et Ia surveillance de Ia sCcurité alirnentaire développé par Ia FAO en collaboration avec Its organisrnes ties systémes des I4ations-Unies. Pile public un bulletin mensuci qui a pour but tie próvenir ties crises atimerit.aires graves et relater l’évaluation tie Ia sc5eurité alimentaire sur it territoire Nationale. (hAte A cela, certaines informatiorw relative It Ia sCcurité atirnentaire soot disponible a sont bacées stir les previskns rnCttorologiques. 2.1 Non 2~..2 Non 2.3 Non 2.4 Non 2.5. Non Composante 3: Gestioa des conna~x,çç~ Au Burundi, Ia gestion des connaissances se resume en une sensibilisation globale non detaillee. U existe par exemple tin projet education at Risque des mines au Ministère tie Ia SëcuritO Publique. Ce pro3ct est exécuté par le Gouvernernent ut~is est finance par UNICEF. Ti comprend cinq volets. -Education (sensibilisation) -Plaidoyer ( destruction des stocks cM mines). Le Burundi a rail flee it t’raité d’OTTAWA -Marquage et signalisation des champs et zones mines -Assistance aux victhnes -Deminage Actuelkrnent on esi sur It volet &I. Après sensibijisation., on assiste a un ehangeinent tie comportement de Is population vis-à-vis dc Ia découverte des ‘nines on d’un engiti non explosif. Egaiement on assiste a une reduction du nombre tie victinies. 3.L Non 3.2. Non 3.3. Non 3,4. Non 3.5. Non 3.6~ Non Coippo~ante4 Apjftkatkn.1/ ku!t!umeflt 4~,,g~stkio deii italics Thins Ic domthnc de l’applicatioit 11 exisie a trnvcrs Ics diff&entes institutions, certaines applications qul n&essitent unc coordination. It Ministère cit l’Agdculture et tie ittevage a d~j~ mis en place ties nioyens de lutte centre l’érosion au nivean national. Le Minist~re des Travaux Pubjics a déjâ faft des diutics d~anitnagement des ravins et rivièrcs dans Ia vilk tic Jjujwnbura. Le Minisitre tie I’Envirounenaent intenrient dans Ia ge~tinn des catastrophes par h protection tin milieu natureL 4.1 Oui. La reforeslation . bans ce dornaine, le Minisièrc tie !‘Envimnnemcnt et de i’arnénagement du territcire incite Ta population a prottger les fbr&s ou a planter Ics arbres pour Ia prottction S I’enVironnernent. La reforestation interi~knt &rns i~ réput3tlon dci r~gicne hydrique, la conservation ties sols et de Ia biodiversité exeree done tine influence stir its conditions climatiques et stir I’trosion des SOLc. La reibrestadon aide ~galemer~t ‘~à Ia stabilisa.Uon des versants Si tts essences sont bien choisies sinon on peut contrihuer it in destahilisation. -Documentation Burundi-Environnement CS Revue trimestrielle publiéc par it Ministére de l’Amëriagcineflt dii ton-stopre et cit t’environnemexn. -ftófémnce utile :flepartement des for&s Ministère cM i’~arnt~nagement du territoire et tic I’ environneinent. 4.2 .Non 4,3 .Les exemplcs de tuesures cm tie programmes techniques tie reduction des risques tie catastrophes: I °Etude d’aménagement ties ravins et iivières dans Is “ilk tie J3ujuzobura pour limiter Its glissements, Ic ravinemeut intense et l’érosion. 2°lntoduction des te~nsses pour luner centre j’érosion. 3f~ gcstion tic hoisemerit. Dans Ia preparation et planification ties situations d’urgen.ce, le Burundi n’a pas des rnoyens financiers pour Its executer. Au Ministtre cM Ia Securitd Puh.Iique, ii c~dste une direction S Ia protection eivi!e, Cetre derniere est dotéc dc pcu S rnoyens ci pear secQul-ir en transportant Its victimes a #‘höpitaL Nous tenons it vous signaler que It Burondi est en guene depuis 1993, II y existe de cc alt des ONGs qul interviennent dans Ia gestion ties situations d’urgence. (distribution des vivres. abris) comme PAM; UNICEF ; HCR, etc. 5.I.Non 5,2.Non 5.3.Non ~omp~.nte 6 cas4c succès en inatiêre de pratigues cferedncti~n4e risque de catastrophes Au Burundi, des interventions an coup par coup se remarque (lans Ia prevention des catastrophes. II y manquc une politique et uric coordination appropriée. Néannmoins , on a quciques eas S rtussite: J°flutrodnctkrn desie~nssesradkalc~ I,’trosion est un phtnomène qui se manifrst~ S plus en plus avec une ampleur considerable. I)cpuis i’époque coloni.ale. on a pris des mesures pour tenter tie régler it pmbième par 1~ plantation des arbres, des baits anti-&osives, mais d ‘~ wit mart ière générale. Actuellemeni. on vient d’hmoduire Jes terrasses radicates thins Ic milieu rural tie (3itegt La culture dans des ten-asses radicales est tint nouveauté quc Ic département tie Géthe Rural et [a direction Provinciale tic I’a~ricuIture et S I’Elevage (DPAfl a introduit dans It milieu rural. Eu 2003. ave.c tin tinancement dii projet de Reliance ci dii dëvelopperncnt do tnonde rural, des ten-asses radicales modéles em: eté ainénagécs sw tine snpc+rticie tie 7,Gha en commune Mutaho et tie 0,51 ha en commune Bugendana. L’importance des terrasses radicales est d’apprendre aux agri- éleveurs du milieu rural tie maximiser Ia production vivrière. Lifts sont gCn8rakment arnénagëes stir une petite et piusicurs asskttes sous forme tie 3f~ gcstion tic hoisemerit. Comnq~ante5 Preparation ~estioi~ des~iluatiqgs ~QjgJce gradins permvttant aw~. Hgri—éleveurs d’avuir pluskurs cultures it Ta Ibis Ct SoT tine petite superficie. lilIes sont efficaces dans Ta June contre l’érosion car dans Ta superficie aniénagée. les techniciens dti gene rural tracent Its pistes stir lesquelles Us plantent des herbes fixatrices utik-s a Ta Ibis pour Ic compost et pour Yes aliments du bttail en stahulation permanente. En 2004. l’aménagement ties terrasses radicaics a etC laissé a Ta D.P.A.F, qul le [sit dans les propriëtts des Wn~ticiaires afin qu’iis mettent en pralique cette technique tie culture modeme et de protection S I ‘envjronyiement. Pour Ta lutte anti-erosive, It méme département a produit des plants agro- foreBtiers et des essences d’eucalyptus pour le hois tic chauffage. La satisthetion se traduit par tine amelioration de La production et Ia reduction de Itosion. 2%.’agrofpresterl~ Le Burundi est darts sa grande partie rnontagneux~ l’érosion etnporte done chaque jour tine partie S tents anhles car La popu~ation tie maitrise pas Yes techniques S protection du soT contre ce dernier. La recherche d’une meilteure satisfaction des besoins en produits thresticrs doit tahier stir la creation des mieroboisements et stir l~intég,ration tie Itarbre dans les exploitations agricoles scion an système agroforestier appek: ~ Système Agro-Sylvo-pastoral >, leque! système intègre bien les trois composantes it savoir: Uagriculture-élevage ella for&. Exemple on a réalisé uiie étude dans Is commune tie GisozL Region naturelle dii Mugamba stir Ic rOle tic l’arhre darn La restauration tie Ta fcrtilitC des sols et cit hi protection du sol centre PCrosion. 3f~ gcstion tic hoisemerit. Comnq~ante5 Preparation ~estioi~ des~iluatiqgs ~QjgJce birr d~ végttation cv mode ~ukurvsI (nnflt Its teinn t.ti}eVtfl (Toiwvilhaian) ________ Des exptriences faiths clans cette rtgion sur tine pente de 10% out montrE que It pokls dii terrain enlevt par hccrtare ci par an varlait awe Ta couverture végétale. — ___ _______ L_..__ ___-__ __ __ 10 Champ cult hitS et bulcnnedaTsens 4~L9 -— ,_çlc ~ptflte_- —,... .. __r---—.---—~- 10 Champ etiltivé et b~flonuC thus It seas 15S,9 _____ •~Jj~j~ a ______ _________ 10 _____ ~L~ts ___.~J9J.cL -— En analvsant Its résultats, nous constalons que La plantation des arbres est Ic .moyen Ye plus efficace ~Je protection des sols et de niaintien tie icurs fertilitS. Néanmoins, cette technique d’intégration des arhres dans les exploitations agricoks doit Mit accompagn& par d’autres pratiques agritoles pour restaurer tie façoti optiunale Ia fcrtilité des sols notamment l’enfotiissement des herbes ci déchets vdgCtau.x au lieu cit P&obuage, l’etnploi du thmier de (critic ci l’interdietion des few tie brousse. Comparativement aux années antéricures, oU c’est FEtal qul. produisait et plantait les arbres surtout Ia formation tic gra~ids blocs de boiseinents industriels~ Ta politique tbrestitre actuelTe repose stir Ia participation des comrnunautts a Ta base conimunément appelCe < Approcbe participative~. C’est Ic Ministère de I’Arnénagernent dii Territoire ci Venvfronnement avec Ics dift~rtntcs organisations ncn gouverncmentáles qul s’occupe tie cette politique forestlére. Corn pusauite 7 : ~otre Iistc tie pflC fl~ .pOpLiaJ2~!iCrC~CCMQ!h1iak_‘it Jan vier 2005 A notre avis, on devrait se mcttre ci accord d’abord sur les mäcanismes et Yes rnoyens tie prevention des catastrophes ensuite stir La 3f~ gcstion tic hoisemerit. ~pact dtfarbre stir Yes soten pente coordination de Ia prevention des catastrophes au tilveau national. regional et inondiaL Aider les pays africains qui if out pas uric politique dans Ia prtvention ties catastrophes a Ia men en place par tin renforcement ties rnoycns technologiques, niatérieIs~ financiers. Tine ~rniatioo ties cadres en matière de prevention des catastrophes est aussi tine prioritt. 3f~ gcstion tic hoisemerit.